Sondage = jusqu'au 30 janvier ! =D
Je fais une demande à Marie : Au fur et à mesure que je poste les chapitres, pourrait-tu supprimer le chapitre précédent ? Parce que je mets toujours les précédents dans les nouveaux sujets ^^
- Chapitres précédents:
Chapitre I
La vie d'une pré-adolescente...
Le 20 juin 1999.
Chicago.
-Oh, papa, s'il-te-plaît !!
-Pour la dernière fois Coraline, c'est non, non et non !!
Pff.
C'est toujours la même chose avec lui. Mon père est ce qu'on appelle un
«pirate», mais, oh que non, pas les pirates des romans. Il travaille
pour l'état, à envoyer des trucs aux pays étrangers ou je sais pas quoi.
Moi, j'aimerai parcourir les mers avec lui, parce que, l'aventure, j'ai
ça dans les sang ! Mais il me dit que c'est trop dangereux, que je suis
trop petite et tout le blabla... Moi, trop petite ? J'ai déjà 12 ans,
j'en ai marre qu'il me traite comme une gamine !!
-S'il-te-plaît, mon papa adoré... Et je te promets d'avoir au moins deux 20/20 à mes prochains contrôles !
-Coraline, tu m'énerves! File dans ta chambre! J'en ai assez de tes gamineries! Tu sais bien que c'est beaucoup trop dangereux!
Qu'est-ce
que je vous avait dit! Je fait une grimace, je gromelle mais devant ses
yeux menaçants, j'enclanche le pas vers ma chambre sans un mot de plus.
Le 21 juin 1999.
Chicago.
Aujourd'hui, mon père s'en
va en Chine, pour importer je sais plus quoi. En Chine! J'aurai
tellement voulu y aller... Mais inutile d'insister.
Le même jour, 15h25.
Aéroport de Miami.
-Ah, je vais être en retard! Ah bravo Gabrielle!
-Est-ce de ma faute si tu es tellement stressé?
Mes
parents se disputent à chaque départ de papa. Toujours la même routine,
ça devient lassant. Rah là là ! Mais cette fois ma mère est vraiment
énervée. Elle devient rouge, elle sert les poings et se retourne sans un
au revoir. Elle quitte l'aéroport en me criant «Coraline,
dépêche-toi!». J'enfourche le pas, à contre-coeur car je n'ai même pas
dit au revoir à papa, alors qu'il n'est jamais parti pour aussi
longtemps. Il part pour 6 mois, cette fois! Je fait un bisou volant à
mon père, et fait coucou de la main. Dans la voiture, maman ne décroche
pas un mot. Je ne sais pas ce qui s'est passé mais cette fois, elle est
très en colère! Je ne dis rien pendant la moitié de la route. Je
réfléchis. Puis je décroche :
-Maman, je parts avec papa !
Je donne un coup au volant. La voiture dérape et parts en tonneau. Maman est très rouge. Rouge ? Ecarlate !
Je lâche :
-J'en
ai tellement marre de rester clouée à la maison. Et vous qui ne faites
rien qu'à vous disputer. Maman reprends des couleurs normales. Les
sourcils froncés, elle m'annonce :
-Coraline. Ton père et moi, on divorce.
Sans le savoir, je venais de provoquer la fin d'une vie. La mienne.
- Chapitre 2:
- Chapitre 2.
L'évasion.
Le 2 Juillet 1999.
Chicago.
02h08
J'ai
fait un baluchon avec le strict minimum : 1 tenue de rechange, un
crayon, 1 feuille, une bouteille en verre avec son bouchon.
Je suis
habillée. J'ouvre la fenêtre et glisse un pied dehors. Je regarde la
maison avec regret. Mais je me décide a sortir l'autre jambe. Je ferme
la fenêtre. Je vais au garage. Je mets mon baluchon par-dessus mon
épaule et monte sur le vélo. Puis je m'en vais. Vite. Loin.
J'arrive
au port en une demi-heure. Un record, franchement! Je regarde derrière
moi. Je laisse mon vélo et monte sur un petit voilier. Je vais poser mon
baluchon dans la cabine et je sorts de ma poche le livre « Comment
naviguer en 20 leçons » que j'ai déjà lu au moins... 20 fois. Je révise
un peu, puis je gonfle les voiles. Le vent est avec moi. Je m'en vais.
Encore plus loin. Soudain, mon ventre se tord : je n'ai pris aucun
ravitaillement ! Je vais fouiller la cabine. Chic ! Le propriétaire a
laissé du saucisson, du pain, et pleins de bonnes choses; Il y a même de
la vaisselle ! Je prends un des paquets de céréales. Et je déjeune.
Mmh, c'est bon quand on a faim...
12h00.
Je croise un
gros navire. Je prends les jumelles trouvées dans la cabine. Je lis
l'inscription portant le nom du bateau : « L'ail échoué » . « Pas très
gai ! », je pense. Soudain, je me rends compte que c'est le bateau de
mon père. Il n'est pas en Chine, lui ?! Je soupire, je grogne. J'ai
envie de faire marche arrière. Mais non, ce ne serai pas digne de moi.
Je vogue vers le bateau de mon père. Je lance, voyant mon père :
-Tout ce que t'as gagné, c'est une fille bientôt échouée !!
Je le vois regarder dans tout les sens. Il ne m'a pas vu mais il a reconnu ma voix. Sacré papa. Il me voit enfin.
-Coraline,
monte sur mon bateau immédiatement !! Je rentre, on nous a volé la
marchandise... Rentre aussi, avec moi ! C'est un ordre !
Il est en colère. Mais je gonfle les voiles et m'enfuit. S'il croit que je vais revenir!
Son bateau me suit...
J'entends qu'il tambourine :
-Coraline, attends, je vais t'expliquer !
Je rétrécis mes voiles, je ralentis, avant d'être à l'arrêt.
Je l'entends, avec une voix douce à présent :
-Ta
mère m'a appelé. Elle m'a raconté ta fugue il y a 3 jours. Elle est
très inquiète. Comme l'on m'a volé la marchandise, j'avais fait
demi-tour et je me mis donc à ta recherche. Je te trouve, ne fuis donc
pas !
-Tu mens ! Je sanglotais. Elle ne peut pas être inquiète ! Elle ne m'aime...
-...pas ? Demanda-t-il. Où donc ma fille a-t-elle sa tête ?!? Bien sûr qu'on t'aime !!!
-C'est faux. Des parents qui aiment leurs enfants ne se quittent pas...
-Mon amour pour Gabrielle change, pas l'amour que j'ai pour toi mon sucre d'Orge.
-Oui...Papa...Ours...j'arrivai à articuler.
Sucre
d'Orge et Papa Ours. Ces 2 surnoms que l'on n'a pas utilisé depuis des
lustres. Sucre d'Orge, le bébé de Papa Ours dans un conte. Notre conte
que papa a écrit. Depuis ce jour de mai 1995...